Loading…

Hyperacute Infarct on Intraoperative Diffusion Imaging of Pediatric Brain Tumor Surgery

Présence d’infarctus ischémiques hyper-aigus révélés par des IRM peropératoires de diffusion dans le cas de chirurgies visant à traiter le cancer du cerveau chez l’enfant. Contexte: Chez l’enfant, les néoplasmes du cerveau viennent au second rang des cancers pour lesquels la résection chirurgicale d...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Canadian journal of neurological sciences 2019-09, Vol.46 (5), p.550-558
Main Authors: Saint-Martin, Christine, Apuzzo, Sergio, Salman, Ayat, Farmer, Jean-Pierre
Format: Article
Language:English
Subjects:
Citations: Items that this one cites
Items that cite this one
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Présence d’infarctus ischémiques hyper-aigus révélés par des IRM peropératoires de diffusion dans le cas de chirurgies visant à traiter le cancer du cerveau chez l’enfant. Contexte: Chez l’enfant, les néoplasmes du cerveau viennent au second rang des cancers pour lesquels la résection chirurgicale demeure le principal traitement. L’IRM peropératoire est un outil efficace pour maximiser la résection d’une tumeur cérébrale. On ignore toutefois de quelle façon cet outil peut permettre de détecter des complications telles que les infarctus ischémiques hyper-aigus. Méthodes:Nous avons tout d’abord effectué une analyse rétrospective des IRM préopératoires et peropératoires, ce qui inclut des IRM de diffusion. Nous avons aussi cherché à établir des corrélations avec des IRM post-opératoires, certaines effectuées tout juste après une résection et d’autres après 3 mois, afin d’évaluer l’incidence d’infarctus ischémiques hyper-aigus survenant en cours de résection. Des données portant sur les caractéristiques des patients, sur la pathologie tumorale, sur l’emplacement des tumeurs, sur le type de résection ainsi que sur l’envahissement vasculaire tumoral préopératoire et sur l’évolution de la région de diffusion restreinte ont été collectées. Nous avons ensuite effectué une analyse comparative entre notre groupe de patients et un groupe de témoins. L’ampleur des infarctus ischémiques hyper-aigus a été comparée au moyen d’IRM réalisées tout juste après une résection et d’IRM de suivi après trois mois. Résultats:Sur un total de 115 cas, 13 (11 %) ont donné à voir un infarctus ischémique hyper-aigu au cours d’une résection. L’envahissement vasculaire tumoral était plus fréquent dans le groupe de jeunes patients ayant donné à voir un infarctus (69 %) comparativement à 25,5 % dans le groupe des témoins. Quatre cas ont aussi montré, lors d’IRM peropératoires, des irrégularités additionnelles en ce qui a trait aux vaisseaux sanguins. Lors de suivis effectués rapidement après une résection, les régions du cerveau affectées par un infarctus avaient continué à croître davantage chez 6 cas et étaient demeurées stables chez 7 autres cas. Aucune autre progression n’a été notée à la suite d’une IRM menée une semaine plus tard. Conclusions:Les infarctus ischémiques hyper-aigus ne sont pas des événements inhabituels. Comme on le sait, ils peuvent entraîner des complications au moment d’effectuer la résection d’une tumeur cérébrale chez l’enfant. L’envahissement vasculaire tumoral du
ISSN:0317-1671
2057-0155
DOI:10.1017/cjn.2019.226